Apprenez à parler à votre banquier

Savoir parler à son banquier

Vous êtes entrepreneur·e ou vous souhaitez le devenir ? Votre banquier·ière doit devenir votre meilleur·e ami·e ! Du moins, il/elle doit le croire. 

 Et pour entretenir cette amitié banque – entreprise, il n’y a pas de secret : il faut communiquer ! Un contact régulier avec votre banquier·ière est essentiel pour instaurer une relation de confiance. 

 La digitalisation offre de nombreux avantages, notamment pour la création d’entreprise, mais elle a rompu le lien qu’avaient nos grands-parents avec leur conseiller·ère bancaire. Aujourd’hui, face à des échanges de plus en plus distants ou automatisés, il est important d’ajouter un peu de chaleur humaine ! 

 Après lecture de plusieurs articles sur le sujet et grâce à ma propre expérience, voici 3 conseils à suivre pour instaurer un climat favorable à l’échange avec votre banquier·ière.

Conseil n°1 : faites en sorte que votre banquier·ière connaisse votre nom. 

« Vous avez dit vous appeler comment déjà ? Ah bon on se connaît ? »

 

Comme avec vos clients, la première impression est cruciale. Le contact humain est essentiel ! Pour vous accompagner au mieux dans le développement ou la création d’entreprise, votre banquier·ière doit être rassuré·e sur votre sérieux, votre engagement et la pertinence de votre projet. 

La clé, c’est la préparation ! Vous devez connaître votre sujet sur le bout des doigts. Pour mettre des étoiles dans les yeux de votre conseiller·ère et faire en sorte qu’il/elle se souvienne de vous (et de votre projet), mettez toutes les chances de votre côté : 

–      Montrez votre assurance : prouvez à votre banquier·ière que vous êtes incollable en ayant réponse à toutes ses questions. 

–      Anticipez ses réticences : démontrez que vous avez étudié toutes les situations. 

–      Détaillez votre stratégie d’entreprise et évaluez ensemble la solvabilité de votre proposition. Attention : restez honnête sur vos capacités financières ! Le rôle d’une banque pro est de mesurer le risque de votre projet. Elle étudiera avec précision votre projet, pour s’assurer de votre capacité à rembourser un emprunt. 

–      Crédibilisez votre projet d’entreprise : remettez un document papier comprenant toutes les données importantes. Ce support soulignera votre professionnalisme et aidera votre banquier·ière à transmettre l’information en interne. 

Votre sérieux et la rigueur dont vous ferez preuve seront des atouts indéniables. C’est ce qui permettra de rassurer votre conseiller·ère sur votre légitimité. Placez quelques blagues pour détendre l’atmosphère et le tour est joué !

Votre demande ne sera peut-être pas acceptée dans un premier temps, mais votre banquier·ière aura appris à vous connaître. Ce partenaire vous aidera à monter un projet professionnel solide. Et à l’avenir, dès que vous donnerez votre nom au téléphone, finies les tirades : il/elle saura qui vous êtes !

Conseil n°2 : communiquez régulièrement avec votre banquier·ière pour créer un lien de confiance.

Créez une communication régulière et humaine : restez en contact tout au long de l’année, et informez la banque de tout changement de situation. Ayez toujours un coup d’avance sur un virement qui pourrait inquiéter votre conseiller·ère. Devancez la surprise d’un découvert dû à un retard de paiement de vos locataires. Prévenez votre banque de tout imprévu : des frais complémentaires sont susceptibles d’être évités simplement en anticipant les situations. 

Pour ma part, j’ai invité mon conseiller et le directeur de la banque à visiter mon gîte (vous avez bien lu !). Après les premiers mois d’installation au Moulin de Bernard, nous y avons partagé un café. Cela a eu pour effet de les rassurer sur la viabilité de notre projet. Nous leur avons prouvé qu’ils avaient eu raison de nous faire confiance !

Vous et votre entreprise n’êtes pas qu’un nom. Vous devez donner l’opportunité à votre banquier·ière de poser un visage sur votre projet, et/ou d’avoir un souvenir précis de vos échanges. 

Conseil n°3 : appuyez-vous sur un·e expert-comptable pour rassurer votre banque d’entreprise.

Même si vous connaissez l’état de santé de votre entreprise, que vous savez lire un compte de résultat et pouvez facilement identifier vos charges et recettes, vous n’êtes pour autant pas fiscaliste. Et ce n’est pas grave ! Votre expert-comptable peut faire le lien entre banque et entreprise, en entrant directement en contact avec votre conseiller·ère. Ils parlent le même langage (celui des finances) et les échanges seront d’autant plus constructifs. 

Pour ma part, j’ai l’impression que la collaboration avec un·e expert-comptable assoit la crédibilité de mon entreprise auprès de la banque. Cela prouve que je tiens à être accompagnée par un·e professionnel·le dont c’est l’expertise, pour tenir une parfaite comptabilité !

Ces conseils s’appliquent à tous : que vous cherchiez à décrocher un prêt ; que vous vous soyez, comme moi, récemment installés dans votre activité ; ou que vous souhaitiez vous agrandir. 

La clé, c’est de rester transparent. Considérez votre banquier·ière comme un partenaire avec qui vous avancerez main dans la main, et surtout… communiquez votre enthousiasme !

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